REFLEXION CONCERNANT LA COMPETITION
Pour avoir une bonne préparation le jour J ( compétition )
1
- Il faut chauffer les muscules avec des exercices de Warming up.
Chauffer surtout les muscles . Entre deux combats, ne pas refroidir son
corps. Le muscle refroidi quand on ne bouge pas pendant une heure. Après
un combat long, ne pas se reposer tout de suite, il faut faire
refroidir petit à petit le corps même si vous êtes fatigué : Cooling
down
2 - Il ne faut pas trop faire Stretching. Quand on étire
trop le muscle il ne réagit plus correctement, comme le cas de
l'élastique.
3 - Apprendre de bonne respiration = KOKYU-HO , il
faut savoir maîtriser son souffle. C'est très utile de faire MOKUSO,
vous pouvez relâcher votre stress grace à cette exercice ancestral.
Faire un bon échauffement en armure, une heure avant le début de la compétition.
Vous devez sentir la sueur sur votre corps, et vous devez avoir votre tenugui humide.
4- Faire quelques Suburi juste avant le combat, avec un shinai plus léger que d'habitude.
Pendant
longtemps, on a cru qu'il fallait faire du Suburi avec un shinai plus
lourd que celui qui est en règle pour pouvoir travailler mieux en
combat. Mais nous avons une étude qui prouve, si on fait des suburi
rapide avec un shinai plus léger que d'habitude, vous pouvez enchaîner
les Uchi rapides même avec le shinai de compétition. Les muscles
mémorisent la rapidité du mouvement, il faut que vous vous habituiez à
des suburi rapides. Il faut enchaîner les suburi si vous voulez être
rapide. (faire un travail correctement exécuté).
Il ne faut pas
utiliser le shinai trop léger ; 10 % de poids en moins que celui pour la
compétition . Si vous êtes un homme et utilisez un shinai d'environ 510
g , vous pouvez enchaîner le suburi rapide avec un shinai plus léger.
Il
y a toujours des gens qui préfèrent faire du suburi avec le shinai plus
lourd pour ressentir le shinai de combat plus léger. Mais t chacun
a sa méthode, la façon de sentir est différente.
Je vous donne un
exemple : quand vous voyez des enfants. On peut parfois apercevoir que
les enfants sont tirés par les Shinai. C'est les Shinai qui commandent et les
enfants sont traînés par les shinai. Parce que le shinai est trop
long et trop lourd. Si on jète le shinai lourd vers l'avant, le corps
est projeté vers l'avant. Si vous leur donnez un shinai plus court et
plus léger, ils changeront très rapidement leur mouvement. Leurs pieds ne
traînent plus, ils contrôlent mieux le shinai.
5- Attention à votre façon de manger
Vous
avez par exemple l'habitude de vous coucher vers 23 h et de vous lever vers 6
h . Mais le jour J, à cause de la compétition vous devriez vous
coucher vers 10 h et vous lever avant 6 h ... Le jour J va être très
difficile pour le corps; il vaut mieux manger au moins 3 à 4 heures
avant la compétition.
Pendant une heure après le repas, le corps
travaille pour la digestion, le sang coule vers l'estomac plus que pour
les muscles. Exemple : Normalement, en gros, bonne fonctionnement du
corps 60% du sang fonctionne pour l'estomac alors pour les muscles est
40 % . Pendant la compétition, on aimerais avoir 100% du sang qui
s'occupe de nos muscles et ne pas à consacrer pour l'estomac. C'est
idéal. Mangez avant 3 à 4 h avant la compétition, et en attendant votre
combat, vous pouvez grignoter en consommant des Vitamines - avec du
fruit, par exemple Il ne faut pas non plus avoir faim pour combattre.
Sucre et protéine sont importants mais ne pas consommer des choses crus
même avant deux ou trois jour du jour J. Laitage, fibres à éviter, parce
que ces choses-là provoquent du gaz dans l'intestin. Vous pouvez boire
souvent en petite quantité.
Qu'est-ce qu'on peut faire avant le jour J ?
Entre celui
qui participe à une grande compétition pour la cinquième fois et celui
qui arrive pour la première fois sur le lieu, le stress est
complètement différent. Simplement Connaître le lieu ou pas, fait la
différence. Où on s'habille? Quel est la positionnement des Shiaijo?
Dans quel Shiaijo je dois être? Vous devez prendre tous les
renseignements avant le début de la compétition!!!!
Les petits
objets comme un coupe ongle, ou plusieurs rouleaux de sparadraps.(voire
aussi papier toilette) il est vrai qu'on a déjà beaucoup de choses dans
le sac, mais il faut prévenir « Si jamais.... il m'arrive... un
impondérable! » Bonne préparation des armures, et vérification des
affaires ( Shinai, cordons) sont indispensables. Un professeur m'a dit
un jour, "On peut très bien ressentir la différence et être mal à
l'aise dans nouvelle situation. Façon de tenir le shinai, ça changera
peut-être à cause des ongles trop coupés! ou sentir le bout des pieds
(orteils) sur les planchers , ça va être un peu différent! Ce jour-là,
j'ai compris qu'il faut faire attention à tout, avant d'affronter le
seuil du Shiaijo".
Je pense qu'en kendo, l'endurance est
vraiment importante. Si vous voulez devenir fort en kendo, il faut
s'entraîner en endurance. Kakari-geiko et Kirikaeshi sont très efficaces.
L'étude dit que ceux qui n'ont pas endurance abandonnent
facilement en cas de difficulté. Ils ne peuvent pas aller jusqu'au
bout, physiquement mais aussi mentalement. Je pense que la force
physique pourrait être améliorée selon votre courage. Plus on travaille,
plus vous pouvez résister. Si vous avez perdu parce que vous n'avez pas
d'endurance, alors vous n'avez pas assez travaillé pour que votre force
physique et mentale dure plus longtemps.
Force physique et endurance,
on peut les cultiver même à partir de certain âge. Suburi, Uchikomi
sont très utiles. Autres exercices de musculation, faites en pensant au but que vous vous êtes fixé. Les membres de l'équipe nationale du
japon sont très sérieux sur chaque mouvement. Ils réfléchissent ,
constamment "A quel moment, on peut utiliser cette technique? Quel
muscle doit être renforcé?" Quand vous avez réussi un mouvement et quand
vous avez compris comment ça marche, vous rangez ce souvenir dans votre
mémoire, quand la prochaine situation arrive, vous savez comment faire.
Le corps sait comment il faut bouger, parce que vous avez répété de
bons mouvements des centaines de fois.
HYAKUREN JITOKU: Maitriser quelque chose en le pratiquant des centaines de fois.